À partir des données du recensement de 2016, la Commission de la santé mentale du Canada a publié un article en février 2019 démontrant que les groupes immigrants, de réfugiés, ethnoculturels et racialisés (IRER) sont confrontés à divers problèmes d’équité pouvant avoir une incidence sur leur santé mentale et leur bien-être, notamment la discrimination, la langue, le revenu, le niveau de scolarité, et le sous-emplois (MHCC 2019, 22). La croissance rapide des populations IRER oblige le Nouveau-Brunswick, ainsi que d’autres provinces du pays, à fournir des services de santé équitables, de qualité et répondant à leurs besoins.
Dans l’ensemble, les immigrants arrivent au Canada avec une meilleur santé mentale et physique meilleure que la population née au Canada, mais après sept ans au Canada, cet «effet d’immigrant en santé» est perdu. En particulier, les immigrants issus de groupes racialisés et les réfugiés risquent de voir leur sante se détériorer peu après leur arrivée. Parmi les membres des populations immigrées, réfugiées, ethnoculturelles ou racialisées, vivant avec des troubles de santé mentale ou des maladies mentales, l’utilisation des services de santé est faible (MHCC, 2019).
En fin de compte, l’établissement, l’intégration et le succès des nouveaux arrivants sont une responsabilité partagée par tous les secteurs. Les décideurs des secteurs de la santé et des services sociaux auraient intérêt à prendre en compte les conclusions ci-dessus lorsqu’ils élaboreront des stratégies pour accroître l’accès à des services opportuns et appropries sur les plan culturel et linguistique.
Les Néo-Brunswickois doivent pouvoir accéder aux soins de santé dans une langue qu’ils comprennent.
*Il en va de même pour les autres services publics.
Les patients confrontés à des barrières linguistiques accèdent difficilement aux soins de santé.
Il est essentiel de faire appel à des interprètes qualifiés pour faire tomber les barrières linguistiques dans les soins de santé.
Le N.-B. doit améliorer les services d’interprétation afin de promouvoir l’équité en matière de santé.