Campagne #Restauronslespoir

par Conseil multiculturel du Nouveau-Brunswick
novembre 19, 2015

#Restauronslespoir est notre espace pour déclarer notre appuie pour et solidarité avec les réfugiés syriens destinés de venir au Nouveau-Brunswick. Avec les nouvelles récentes du plan du Gouvernement du Canada d’accueillir 25,000 d’ici à la fin février 2016, et les premiers arrivés attendus dans les prochaines semaines, les agences locales de rétablissement et les communautés à travers le Nouveau-Brunswick se préparent afin d’assurer une bienvenue chaleureuse dans notre belle province!

#Restauronslespoir: Voici 8 raisons pour lesquelles nous devons restaurer l’espoir:

1) Saviez-vous que la devise du Nouveau Brunswick est « l’espoir renaît »?

Plusieurs personnes ne connaissent pas les origines de notre devise provinciale. Nous l’avons méritée grâce à notre longue et fière histoire comme source d’espoir et de nouveaux débuts pour les réfugiés. Parmi tant d’autres, cela a inclus des milliers d’Acadiens, de Brayons et de Loyalistes qui se sont rétablis au Nouveau-Brunswick et qui ont formés les communautés dans lesquelles nous vivont. Le rétablissement des réfugiés est – et voire littéralement – dans notre sang.

2) Les Nouveau-Brunswickois vont bâtir des communautés avec les familles réfugiées.

Le plan du gouvernement mis en marche signifie que le Nouveau-Brunswick peut s’attendre au rétablissement de plusieurs centaines de réfugiés dans les prochaines semaines. Ces individus seront bientôt nos voisins, nos collègues et nos camarades de classe. Nous avons des choix à faire face à nos actions et réactions, et comment nous voulons former les communautés futures du Nouveau-Brunswick. Celles-ci seront bien plus dynamiques, prospères et diverses si nous retenons le multiculturalisme au cœur de ces choix.

3) Les réfugiés contribuent énormément à nos communautés et notre économie.

À court-terme, ces familles auront besoin de soutien, mais avant longtemps, ils établiront leurs propres entreprises, se joindrons à la main-d’œuvre, s’inscriront dans nos écoles. En fin de compte, ceci aidera tous les Nouveau-Brunswickois et contribuera à la croissance de notre économie. Les immigrants et nouveaux-arrivants sont des moteurs pour la croissance, la créativité et la prospérité. Une partie des raisons pour lesquelles notre économie traîne derrière le reste du pays est que notre population vieillie et nous n’attirons pas assez de nouvelles personnes pour propulser la croissance et les activités économiques. Alors que nous aidons les réfugiés à restaurer leur espoir, ils restaureront à leur tour celle de notre province.

En septembre 2015, Canadian Business a publié les points suivants afin de démythifier l’argument que les réfugiés en prennent plus qu’ils en donnent :

« Projeter les réfugiés comme des resquilleurs est peut-être politiquement opportun mais cela manque de justesse. Entre 1979 et 1981, le Canada a accepté 60,000 réfugiés de l’Asie du Sud-Est. Au cours d’une décennie, 86% de ces anciens réfugiés travaillaient, étaient en santé, et avait une certaine maitrise de l’anglais, atteignant les critères de base du succès selon l’académicien Morton Beiser dans son étude sur l’intégration dans la société canadienne. Ils étaient moins susceptibles d’utiliser les services sociaux mais plus probables d’avoir un emploi que la population moyenne canadienne. Un sur cinq était autoentrepreneur. Ils n’étaient pas un fardeau pour les contribuables d’impôts – ils étaient des contribuables d’impôts. »

4) Les leaders des Premières Nations à travers le Canada ont partagé leur soutien pour les réfugiés syriens : ils sont nos voisins et que nous devons les aider.

Notre ancien Lieutenant-Gouverneur et juge de la cour provincial, Graydon Nicholas, a énoncé sur le sujet en Octobre 2015 :

« Notre société a besoin d’apprendre à s’accepter et de respecter nos différences. Le Créateur nous a fait chacun unique et digne. Il n’y a aucun autre individu qui est comme nous. Nous sommes une famille humaine avec de riches cultures, langages et spiritualités. Nous avons besoin les uns des autres pour survivre et pour vivre ensemble sur cette belle planète que mes ancêtres appellent Terre Mère. Nos enfants présents et futurs ont besoin d’adultes positifs et enrichissants qui vont s’aimer les uns les autres. Nous sommes tous des voisins et nous devons nous entraider. »

5)Les réfugiés ne sont pas une menace à la sécurité.

Les réfugiés ne sont pas une menace à la sécurité. Les réfugiés fuient la violence et sont à la recherche de sécurité et stabilité. En fait, la sécurité est la priorité de nos agences gouvernementales : tous les réfugiés doivent être assujettis à un processus rigoureux par le HCR (l’agence de Nations Unies pour les réfugiés) ainsi que par le Gouvernement du Canada à travers l’Agence des Services Frontaliers du Canada et du Service Canadien du Renseignement de Sécurité. Des contrôles additionnels détaillés seront complétés ainsi que des entrevues avec ce groupe afin d’assurer la cohérence de leurs cas, et d’analyser tous les détails de leurs affirmations. Les récentes attaques à Paris n’étaient pas commises par des réfugiés mais par des extrémistes, et notre réponse à ces actes sont tout d’abord un test de notre caractère. « Si nous voulons rejeter la violence et l’incitation à la haine et à la division que représentent ces attentats, l’une des façons les plus efficaces de le faire serait d’ouvrir nos portes aux réfugiés. » (Conseil canadien pour les réfugiés, Novembre 2015).

6) La peur et la colère envers les réfugiés et les Musulmans servent seulement à renforcer les objectifs des terroristes.

Nous ne sommes pas le genre de personnes à tourner le dos à ceux dans le besoin. Nous pouvons choisir l’espoir sur la peur, et la compassion plutôt que l’agressivité. Oui, nous devons être résolus et stratégiques dans notre réponse aux attantats à Paris. Mais, assurons-nous de cibler les bonnes personnes. Les réfugiés syriens sont les premières victimes de cette guerre et terreur. Ceci est exactement pourquoi ils fuient pour leur sécurité. En fin de compte, la façon dont nous répondons à  ces personnes déplacées peut être l’une des stratégies les plus efficaces pour lutter contre l’extrémisme.

7) C’est la bonne chose à faire.

Le conflit en Syrie a provoqué la plus grande crise humanitaire depuis la Deuxième Guerre Mondiale. Plus de 4 millions de réfugiés se sont enfuis de la Syrie depuis le début du conflit et plus de la moitié de ceux-ci ont moins de 17 ans. Chaque jour, des centaines d’enfants sont affamés, et avec l’hiver qui arrive à grand pas, leur situation deviendra encore plus pénible. Le nombre de réfugiés remonte à plus de la population du Nouveau Brunswick, de la Nouvelle Écosse, de l’Île-du-Prince-Édouard et de Terre Neuve et Labrador combinée. Imaginez pour un moment… La région atlantique au complet, quittant avec leur famille, abandonnant leur maison, et s’échappant pour leur survie. Nous nous devons d’être reconnaissant que ce n’est pas nous qui se trouvent dans cette situation, et d’être humbles que nous sommes capables d’aider.

8) Vous pouvez faire une différence.

Quand vous ajoutez votre nom à cette pétition, organisez un événement ou une collecte de dons, offrez un coup de main, ou commencez une conversation, vous faîtes une différence. Pendant les prochains mois, les premiers intervenants et les agences de réinstallations auront besoin de bénévoles et de dons. Il y plusieurs façons dont vous pouvez aider :